Indispensable au bon fonctionnement de l’économie, la logistique regroupe l’ensemble des activités qui permettent de faire parvenir le bon produit, au bon endroit, au bon moment et au meilleur coût. Du préparateur de commandes au supply chain manager, les métiers logistique sont si variés qu’ils peuvent correspondre à tous les profils, sans distinction d’âge ou de niveau d’études.

Comprendre la logistique en 2025

Avant de se lancer dans une formation ou de répondre à une offre d’emploi, il est essentiel de cerner les enjeux du secteur. La transformation numérique, l’essor du e-commerce et les exigences environnementales redessinent en permanence les chaînes d’approvisionnement. Aujourd’hui, la logistique couvre six volets majeurs :

• Approvisionnement : garantir la disponibilité des marchandises.
• Entreposage : réceptionner, stocker et préparer les commandes.
• Transport : organiser l’acheminement multimodal (route, rail, mer, air).
• Gestion des retours (reverse logistics) : traiter les retours client et revaloriser les produits.
• Service client : informer, suivre et fidéliser les acheteurs.
• Analyse des données : piloter la performance grâce aux indicateurs (KPIs).

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14 métiers logistique à explorer en 2025

Pour répondre au nombre croissant de commandes et aux impératifs de développement durable, les entreprises recherchent des profils diversifiés. Voici 14 métiers logistique, leurs missions, formations recommandées et salaires moyens relevés sur Indeed.

1. Préparateur de commandes

Acteur incontournable de l’entrepôt, le préparateur de commandes rassemble, emballe et étiquette les produits destinés aux clients. Il manipule des outils de manutention (transpalette, chariot élévateur) et des terminaux radio-fréquence pour scanner les articles.

Formation :

• CAP Opérateur logistique
• Bac pro Logistique
• Permis CACES 1/3/5 très apprécié

Salaire moyen : 27 500 € brut/an.

2. Cariste

Spécialiste de la conduite de chariots élévateurs, le cariste charge, décharge et range les palettes au sein de l’entrepôt. Il travaille en étroite collaboration avec les agents de quai et les responsables de stock.

Formation : CACES R489 obligatoire (catégorie adaptée au type de chariot).

Salaire moyen : 26 900 € brut/an.

3. Inventoriste

L’inventoriste contrôle les stocks physiques pour vérifier la concordance avec les données informatiques. Concentration et rigueur sont indispensables, notamment lors d’inventaires tournants de nuit.

Formation : aucune exigence spécifique, mais une première expérience en grande distribution est un atout.

Salaire moyen : 26 800 € brut/an.

4. Agent de quai

L’agent de quai réceptionne les camions, scanne les marchandises et les positionne sur la zone de stockage. Ponctualité, rapidité et bonne condition physique sont essentielles.

Formation : certificat de qualification professionnelle (CQP) ou CAP Logistique + CACES 1.

Salaire moyen : 27 300 € brut/an.

5. Assistant logistique

Sous la houlette du responsable logistique, l’assistant coordonne l’ensemble des flux : suivi des stocks, saisie informatique, relation transporteurs et mise à jour des tableaux de bord.

Formation :

• BTS Gestion des transports et logistique associée (GTLA)
• DUT/BUT Gestion logistique et transport (GLT)

Salaire moyen : 28 000 € brut/an.

6. Approvisionneur

Garant du stock optimal, l’approvisionneur anticipe les besoins, passe les commandes et négocie les délais de livraison avec les fournisseurs. Il pilote les indicateurs de taux de service et de rotation des stocks.

Formation : BTS GTLA, Licence pro Logistique ou Master Achats.

Salaire moyen : 32 000 € brut/an.

7. Affréteur

L’affréteur agit comme courtier du transport. Il sélectionne et réserve le mode de transport le plus adapté (route, rail, maritime, aérien) tout en négociant le meilleur prix pour son client.

Formation : BTS GTLA ou licence spécialisée transport international.

Salaire moyen : 34 500 € brut/an.

8. Coordinateur e-logistique

Ce métier émergent gère les flux spécifiques au commerce en ligne : préparation unitaire, délais 24 h, forte saisonnalité et reverse logistics. Il collabore avec le service client pour fluidifier le parcours utilisateur.

Formation : Bachelor Supply Chain & e-commerce ou master spécialisé.

Salaire moyen : 35 000 € brut/an.

9. Gestionnaire de parc véhicules

Chargé d’un parc de poids lourds, utilitaires ou engins de manutention, il planifie les entretiens, suit les consommations de carburant et optimise les plans de tournée afin de réduire l’empreinte carbone.

Formation : Bac+2 Transports ou titre professionnel exploitant transport routier.

Salaire moyen : 33 000 € brut/an.

10. Responsable d’entrepôt

Véritable chef d’orchestre, le responsable d’entrepôt manage les équipes (préparateurs, caristes, chefs de quai), veille au respect des normes de sécurité et définit les indicateurs de performance.

Formation : Licence pro Logistique & Management ou école d’ingénieur.

Salaire moyen : 40 000 € brut/an.

11. Planner / Demand planner

Spécialiste de la prévision, il analyse les historiques de vente et les tendances marché pour calculer la demande future. Son objectif : éviter la rupture tout en limitant le surstock.

Formation : Master Supply Chain ou école d’ingénieur avec option data analytics.

Salaire moyen : 42 000 € brut/an.

12. Ingénieur packaging & flux

À l’heure de l’éco-conception, cet ingénieur conçoit des emballages durables, réduit le vide logistique et améliore le chargement des camions pour diminuer l’empreinte carbone.

Formation : Diplôme d’ingénieur packaging ou Master Logistique verte.

Salaire moyen : 45 000 € brut/an.

13. Consultant en optimisation logistique

Intervenant externe, il audite les process, modélise les entrepôts (WMS), propose l’automatisation (robots, AGV) et forme les équipes à l’amélioration continue (Lean, Six Sigma).

Formation : école d’ingénieur + certification Lean Six Sigma.

Salaire moyen : 55 000 € brut/an, pouvant atteindre 70 000 € selon l’expérience.

14. Supply chain manager

Responsable de bout en bout, il orchestre achats, production, logistique et distribution. Sa mission première : livrer le client final dans les délais, avec un coût maîtrisé et un impact écologique réduit.

Formation : Master Supply Chain, MBA ou diplôme d’ingénieur généraliste complété par une spécialisation.

Salaire moyen : 60 000 € brut/an.

Quelles compétences développer ?

Au-delà des compétences techniques (CACES, WMS, TMS), les recruteurs valorisent de plus en plus les soft skills :

• Communication et travail en équipe.
• Adaptabilité face à la saisonnalité et aux urgences.
• Sens de l’organisation et gestion des priorités.
• Esprit d’analyse pour interpréter les KPIs.
• Culture numérique (Big Data, IoT, blockchain).

Quelle évolution de carrière ?

La filière logistique offre des passerelles rapides. Un préparateur de commandes peut évoluer vers chef d’équipe, puis responsable d’exploitation. De même, un approvisionneur expérimenté peut devenir demand planner, puis supply chain manager.

Perspectives d’emploi et tendances 2025

• E-commerce : recrutement massif de profils polyvalents (picking, emballage, retours).
• Logistique verte : croissance des postes liés au transport décarboné et à l’éco-conception.
• Robotisation : besoin d’agents qualifiés pour piloter et maintenir les équipements automatisés.
• Analyse de données : demande accrue de profils capables d’exploiter les data supply chain.

Conseils pour décrocher un poste en logistique

1. Soignez votre CV logistique : mettez en avant certifications (CACES, Lean), chiffres clés (réduction des ruptures de 15 %, taux de service 99 %).
2. Préparez l’entretien : illustrez vos réussites par la méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat).
3. Formez-vous en continu : un MOOC sur la data, une habilitation électrique ou une attestation ADR (transport matières dangereuses) peuvent faire la différence.
4. Restez mobile : la logistique fonctionne souvent en équipes alternantes ; indiquer votre disponibilité est un atout.

Les salaires cités proviennent des données Indeed au 1^er trimestre 2025. Ils varient selon la taille de l’entreprise, la région et l’expérience du candidat.